Il pleut

Je marche. Il pleut. Elle pleure ? Je ne sais pas , je ne sais plus.
Quelques gouttes d'eau pâle dégoulinent le long de mes cheuveux longs et finissent leur chemin dans mon dos glacé.
Les gens courent , un parapluie à la main , vers l'endroit que je fuis.
Ils vont tous dans une direction inverse à la mienne , j'ai 'impression d'aller à contre courant de la réalité , j'ai toujours cette impression.
Je suis seul.
J'aime la pluie , on peut pleurer sans craindre que personne ne le remarque.
j'ai l'air d'une serpillère... Je le sais.... Je le sais au regard de ces gens , je l'ai toujours su , ils ont toujours eu ce regard.... ce regard qui mélange dégout et pitié , cette façon de changer de trotoire , cette manie qu'ils ont de tous prendre leur enfant par la main et d'accélérer le pas.
Je suis seul , à l'infini , et il pleut.
J'ai l'impression de vivre ailleur , quand les gens rient j'ai envie de pleurer , quand les gens rentre , j'ai envie de sortir , quand je parle , personne ne m'entend.
Je suis dans une bulle , bloqué du temps et de la pensée , seul dans cette sphère horrible que je ne peux quitter.
J'allume une cigarette.
elle s'éteind.
Je m'éteind.
La flamme qui m'habitait autre fois a été soufflé , elle a été noyé par ses larmes.
Comment ai-je pu en arriver là ?
Ma route se continu , sur ces routes qui rappelle certaines photos de Doisneau , il ne reste plus que les enfant de la rue , qui sautent dans les flaque , ils sont comme moi , eux , ils sont l'homme heureux que j'étais , et ils deviendront triste , comme l'homme gaché que je suis.
la pluie continu de ruisseler , j'essaye de renifler discrètement , mais c'est loupé , ils l'ont bien vu , que j'étais triste.
Bien sur qu'ils l'ont vus...On ne cache rien aux enfants...
Finalement bohringer avait tord , en croyant que la ville ne respelndit que la nuit , ça meilleure phase , c'est quand il pleut.
On la voit vraiment , cette ville , vide et triste , habitée de ces milles lumière qui réchauffent son coeur.
Je la croise.
Elle est triste.
elle ralentit , son regard croise le mien.
Nos yeux se mettent à discutter.
ils se comprennent.
ils essayent de se réconforter mutuellements , ces deux pairs de diamants humide et rougit par les larmes.
" j'aime la pluie , on peut pleurer , et personne ne s'en rend compte vraiment."
elle hoche la tête
"Moi aussi , je ne sors que les jours de pluie , on ne rencontre que des gens triste."
elle hôche la tête une deuxième fois et me tend un mouchoir.
Je lui tend le mien.
Nous reprenons nos routes , nos deux routes qui vont vers là ou ne personne va , ces routes qui suivent l'eau qui ruisellent dans les caniveaux. Ces routes qui sont vide les jours de pluie , et qui mènent toujours a un endroit différent.

"ailleur, bien loin d'ici! trop tard! jamais peut-être!
Car j'ignore ou tu fuis , tu ne sais ou je vais ,
Ô toi que j'eusse aimé , toi qui le savais!"

Comments

[Midas]

Merci!

[ika]

très émouvant